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AU NOM DU PERE

La dernière fois que j’ai vu mon père. J’ai 20 ans. Je suis à l’hôpital Sainte-Anne, l’hôpital de ma ville natale. Je vois mon père jaune et froid. Il a 40 ans. Il est mort.

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Comment surmonter la culpabilité ? c’est la question que pose Au nom du père, tragi-comédie mordante qui évoque la relation conflictuelle d’une fille avec son père alcoolique. Construit comme un témoignage, le texte est porté par deux comédiennes qui interprètent cette jeune femme, tel un personnage et son double, ainsi qu’une galerie de personnages hauts en couleur.

Au nom du père nous plonge dans le quotidien d’êtres rongés par l’obsession - la boisson pour les uns, la mémoire pour les autres. À travers ce récit intimiste qui échappe au pathos, Maryline Klein met en scène une jeune femme dévorée par la culpabilité, s’accrochant à ses souvenirs comme son père s’accrochait à sa bouteille.


Voyage initiatique dans les méandres de la mémoire, Au nom du père propose, à travers les yeux d’une adolescente, de porter un regard différent sur l’alcoolisme, sujet encore tabou dans la société française, tout en interrogeant le fantasme du « super-papa » bricoleur et protecteur.


Ce spectacle est dédié à Armand Klein.

Texte et mise en scène : Maryline Klein

Regard extérieur : Djallil Boumar

Interprétation : Chloé Bonifay et Sarah Horoks

Création lumière : Charlotte Dubail

Collaboration scénographie : Emma Ricard et Marie Mieze

Collaboration vidéo : Anaëlle Villard

Présenté au festival SPOT#6, coproduit par La Maison des Métallos, avec le soutien de Gare au théâtre et du  théâtre municipal Berthelot

Créé en octobre 2018 à la Maison des Métallos

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