Trois acteurs nous donnent rendez-vous aux « Portes du Paradis » pour un voyage déambulatoire dans leurs univers. Proposée déjà deux fois dans deux espaces publics différents, cette expérimentation théâtrale est complètement dépendante des lieux dans lesquels elle est jouée. Le canevas de cet objet théâtral non-identifié s’adapte, les partitions se modulent.

Paradis flirte avec l’onirisme, l’ultra réalité. Notre réflexion n’est pas fixe, elle est en perpétuel mouvement. Du hasard des rencontres, même silencieuses, naissent des moments de grâce, dont nous faisons notre « Paradis », notre « Paradis » de l’instant.

Nous voulons essayer de créer des images qui « nous font du bien ». Avec ce travail nous essayons de parler comme des mourants, les mourants que nous sommes : lorsque les masques sociaux ne sont plus. Enlevés, superficialité, argent, gloire.